Donner & Recevoir
Vivre Gagnant, c’est, avant tout, Donner & Recevoir.
Car Donner & Recevoir, c’est le Rythme même de la vie…
Quelques exemples:
- Respirer: J’expire, je donne; j’inspire, je reçois.
Au sujet de cet exemple précis, posons-nous la question: Qu’est-ce qui, pour l’être humain, est le plus fondamental: Donner ou Recevoir?
Le bébé, qui vient de naître, que fait-il en premier? Inspirer? Ou Expirer? Donne-t-il d’abord ou reçoit-il en premier?
Mais qu’est-ce qu’un être humain pourrait donner s’il n’avait pas, d’abord, déjà reçu?
C’est tout le sens de la question posée par Paul :
[«Qu’as-Tu que Tu n’aies reçu?]
La réponse est simple à trouver: Rien!
L’être humain a tout reçu et c’est pourquoi il doit beaucoup donner.
Nous voyons déjà avec la Respiration que pour vivre sainement – et donc gagnant! - l’être humain doit, sans cesse, trouver le juste équilibre entre Donner & Recevoir.
- Pour la nourriturec’est la même chose… Rien ne peut sortir du corps qui n’y soit déjà rentré. L’être humain qui reçoit de la nourriture élabore celle-ci en lui-même, l’assimile et la redonne à la Terre, d’où elle vient… Et la boucle est bouclée!
- Pour écouter et parler c’est encore la même chose… (bien que quelqu’un a fait observer que si l’être humain avait deux oreilles et une seule bouche c’était probablement pour écouter deux fois plus que parler…)
- Et pour le commerce, devrait-il en être autrement? Un auteur allemand a dit: «Le commerçant de l’avenir tirera son profit uniquement du véritable bénéfice de son client.» Cela implique une rigoureuse observance du Principe de la Compensation.
Si le client ne retire aucun réel bénéfice du bien ou du service qu’il achetés, alors le vendeur n’a pas le droit à la compensation à laquelle il prétend. Par exemple, supposons un médecin qui, faute de soins appropriés, laisse dépérir son malade. Éh! bien, il n’a le droit à aucun salaire. Normal!
Et qu’il s’estime heureux si, encore en plus, la veuve en puissance du malade moribond ne lui demande pas de dommages et intérêts!
Par rapport à la mentalité actuelle, une véritable «révolution» en perspective…
Alors, lorsque l’on dit justement: «Il faut donner pour recevoir!» cela voudrait-il dire qu’il faille donner de façon intéressée uniquement dans l’objectif de recevoir?
Du point de vue de l’Amour du prochain, il faut, au contraire, donner de façon désintéressée, laissant aux Lois Naturelles le soin de faire la compensation, car le retour n’arrive pas toujours du même côté!
Mais, du point de vue de la Justice, toutefois, il faut, en même temps, exiger la juste compensation, sous peine que s’instaure un état malsain. C’est précisément en cela que pêchent de nombreuses associations caritatives, certes animées de bons sentiments, mais qui n’aident pas véritablement en encourageant la paresse, lorsqu’elles n’exigent pas la juste compensation alors de ce qui est donné de façon désintéressée.
L’on arrive donc à ce paradoxe selon lequel la juste attitude, à mi-chemin (la Voie du Juste Milieu) entre l’Amour et la Justice, consiste, à la fois, à donner de façon désintéressée tout en exigeant objectivement, voire même impersonnellement, l’indispensable compensation. C’est-à-dire d’une façon qui ne soit pas égoïste, en le faisant de la juste manière, c’est-à-dire sans mettre son ego au centre de tout, mais essentiellement pour Agir Juste.